Les études de préfaisabilité pour les PAAC Zambie-Zimbabwe et Ghana-Côte d’Ivoire sont une priorité pour son Excellence l’Ambassadrice Sacko, affirme le Dr Edeme

12 juin Par Daniel Abugre Anyorigya 

La présidente du groupe de travail technique du PAAC, le Dr Janet Edeme a indiqué que S.E. l’Ambassadrice Josefa Sacko souhaitait laisser « quelque chose de tangible à son successeur » à l’expiration de son mandat en février 2025.  

Le Dr Edeme a lors d’une interview souligné l’engagement de S.E. l’Ambassadrice Josefa Sacko à promouvoir le PAAC, notamment le CAIP Zimbabwe-Zambie et le PAAC cacao Ghana-Côte d’Ivoire qui sont essentiels au programme de transformation agricole de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.  

 

Le Dr Edeme, qui est également chef par intérim de la Division Agriculture et Sécurité alimentaire, a lors de son intervention à l’atelier de réflexion de trois jours tenu à Harare au Zimbabwe insisté sur l’importance de réaliser des études de préfaisabilité pour le PAAC   Zambie-Zimbabwe et le PAAC cacao Ghana-Côte d’Ivoire avant la fin du mandat de S.E. l’Ambassadrice Josefa Sacko en 2025.  

« La Zambie et le Zimbabwe ont fourni de manière proactive des ressources pour une étude de préfaisabilité, par le biais du COMESA. Obtenir des ressources supplémentaires pour conclure les études de faisabilité pour le PAAC Zambie-Zimbabwe serait une grande réalisation avant février prochain » a-t-elle indiqué.   

Le Dr Edeme a ajouté « Nous avons aussi le PAAC cacao Ghana-Côte d’Ivoire. Si nous parvenons à présenter ces deux produits livrables, notamment les études de préfaisabilité, cela constituerait une importante réalisation pour la commissaire Josefa Sacko et quelque chose de concret à laisser à son successeur. »  

 

Mme Esther Mwimba du COMESA 

Mme Esther Mwimba, qui représentait le Directeur de l’industrie et de l’agriculture du COMESA a communiqué des mises à jour sur le PAAC Zambie-Zimbabwe, dans le cadre duquel les deux États membres ont convenu de lancer un parc agroindustriel commun (CAIP en anglais).   

Elle a précisé que le CAIP « n’était que l’un des projets identifiés par les deux État membres parmi d’autres initiatives prévues. »  

 

L’objectif général du CAIP « est de contribuer à la stratégie d’industrialisation des deux gouvernements (Zambie et Zimbabwe) en vue d’être le moteur de la transformation structurelle de l’économie et de passer des exportateurs traditionnels de produits frais aux centres industriels de produits agricoles grâce à la transformation agroalimentaire et la création de valeur ajoutée. » 

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Mme Tawiah Agyarko-Kwarteng de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana (CIGCI) s’est déclarée optimiste quant au PAAC cacao Côte d’Ivoire-Ghana Cocoa. Elle a indiqué qu’un document technique avait été soumis et avait abouti à la nomination de « deux représentants de chaque organisme concerné (COCOBOD et CCC) » pour une collaboration avec le Secrétariat.  

 

« Cette adoption et cette approbation nous permettent de collaborer étroitement avec le Secrétariat du PAAC pour définir les prochaines étapes et déterminer avec les points focaux de chaque pays ce qu’il reste à accomplir » a-t-elle ajouté.  

 

À propos du PAAC  

Le Programme relatif à la création de parcs agricoles africains communs (PAAC) a été lancé en 2019 au titre des initiatives concrètes du Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine (PDDAA) qui seront mises en œuvre dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) en vue d’honorer les engagements de Malabo relatifs au PDDAA, notamment celui de « tripler le commerce intra-africain de produits et de services agricoles ». 

Le PAAC découle des principales recommandations du rapport biennal (RB) inaugural du PDDAA présentées lors de la session de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine de 2018. Ces recommandations ont été formulées pour que la Commission de l’Union africaine prennent des mesures visant à : i)- stimuler le commerce régional des produits agricoles grâce à une plus grande transformation locale des produits agricoles essentiels et le développement de leurs chaînes de valeur respectives ; ii)- promouvoir et favoriser l’augmentation de la consommation de produits agricoles locaux et régionaux ; iii) – parvenir à l’auto-suffisance et limiter au strict minimum l’importation des produits agricoles essentiels en Afrique ; et iv)- stimuler les investissements du secteur privé local et régional dans l’agriculture. La mise en œuvre du PAAC permettra à l’Afrique de se réapproprier le marché africain des importations alimentaires d’environ 50 milliards USD par an qui est actuellement confié au reste du monde. 

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