[8 juin 2023, Durban, Afrique du Sud] : La Fondation africaine pour les technologies agricoles (AATF) et le Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA) ont signé un protocole d’accord de cinq ans visant à accroître la productivité, la compétitivité et la résilience du secteur agricole africain grâce à la recherche, au plaidoyer politique, au développement, à la diffusion et à l’adoption des technologies.
L’accord de partenariat permettra de stimuler le développement et l’adoption des sciences, de la technologie et de l’innovation (STI) en vue d’accélérer le développement agricole en Afrique, y compris la diversification des technologies agricoles.
Le Dr Yemi Akinbamijo, Directeur exécutif sortant du FARA a noté que le pacte permettra de renforcer la capacité de l’Afrique à promouvoir l’agriculture intelligente face au climat et plus particulièrement à améliorer la résilience des agriculteurs africains face aux changements climatiques.
Il a également fait remarquer que par cet accord les deux organisations s’engageaient à promouvoir un environnement politique propice à l’accès, au développement et à la diffusion des technologies et produits agricoles en mettant l’accent sur l’accélération de leur commercialisation en vue d’assurer la sécurité alimentaire de l’Afrique.
« Parmi nos activités communes, on peut citer la conception de mécanismes permettant d’échanger des innovations fondées sur la technologie en vue de donner des moyens aux chercheurs, décideurs, influenceurs et utilisateurs des technologies » a indiqué le Dr Akinbamijo.
Selon le Dr Canisius Kanangire, Directeur exécutif de l’AATF, l’accord de partenariat avec le FARA permettra d’accroître la productive agricole en vue d’améliorer les moyens d’existence des petits producteurs du continent. Il a fait remarquer que l’AATF espérait vivement transformer les conditions de vie des agriculteurs en Afrique grâce au déploiement des technologies agricoles.
« Notre stratégie 2023-2027 souligne la nécessité d’établir des partenariats avec des organisations aux vues similaires en tirant parti de nos points forts pour réaliser notre mandat envers les agriculteurs africains. Nous nous engageons par conséquent à forger des partenariats avec des organisations continentales telles que les gouvernements, les institutions nationales et internationales de recherche, le FARA et ses mandants, les communautés économiques régionales, les organisations paysannes, le secteur privé et tous les acteurs le long de la chaîne de valeur agricole en vue de la valorisation de l’agriculture au profit de nos agriculteurs » a-t-il fait remarquer.
Il a ajouté que les petits producteurs en Afrique continuaient à faire face à diverses difficultés qui entravaient leur capacité à accroître leurs rendements, à augmenter leurs revenus et à contribuer à la sécurité alimentaire.
Selon le Dr Kanangire, la situation peut changer si l’on investit dans une nouvelle technologie agricole pour l’Afrique (de meilleures semences à des outils numériques en passant par les machines) qui devrait permettre de transformer l’agriculture africaine en un moteur de la croissance économique présentant des avantages qui vont au-delà du secteur agricole.
Le protocole d’accord a été signé lors de la 8e édition de la semaine africaine de l’agrobusiness et de la science tenue à Durban en Afrique du Sud.
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À propos de l’AATF (www.aatf-africa.org)
Créée en 2003 pour examiner les perspectives de la sécurité alimentaire en Afrique grâce à la technologie agricole, l’AATF estime que le secteur agricole est un pilier fondamental pour la consolidation de la croissance économique de l’Afrique en vue de transformer le continent en une puissance économique mondiale et en prochain marché mondial à forte croissance. Elle a été créée pour pallier l’absence d’un mécanisme efficace qui faciliterait et soutiendrait la négociation pour l’accès aux technologies et la formation de partenariats appropriés en vue de gérer la mise au point et le déploiement de technologies innovantes destinées à être utilisées par les petits producteurs en Afrique subsaharienne.
À propos du FARA (www.faraafrica.org)
Le FARA est l’organisation faîtière continentale pour la recherche et l’innovation agricoles en Afrique. Le FARA dont le siège se trouve à Accra, au Ghana, joue le rôle de plateforme où les acteurs de la recherche et de l’innovation agricoles du continent peuvent susciter des actions collectives dont la définition de positions communes. La Commission de l’Union africaine et l’Agence de développement de l’Union africaine (ADUA)-NEPAD ont donné mandat au FARA de coordonner l’élaboration et la mise en œuvre des politiques, initiatives et programmes continentaux de recherche et d’innovation pour atteindre les objectifs de développement du secteur agroalimentaire du continent. Multiplier la productivité agricole, améliorer la situation nutritionnelle, réduire de moitié les pertes après récolte, tripler les échanges interafricains de produits agricoles, renforcer la résistance aux aléas climatiques, aux parasites et aux maladies figurent au nombre de ces objectifs. Le FARA s’acquitte de ces fonctions en collaboration avec les organisations sous-régionales de recherche et d’innovation agricoles en Afrique de l’Est et du Centre (ASARECA), en Afrique australe (CCARDESA), en Afrique de l’Ouest et du Centre (CORAF) et en Afrique du Nord (NAASRO) ainsi qu’avec le Forum africain des services de conseil agricole (AFAAS). Le CGIAR et l’AATF figurent parmi les partenaires stratégiques clé du FARA.
Pour tous renseignements, s’adresser à :
George Achia, Chargé de communication, Afrique orientale et australe, AATF ; [email protected] ; +254 785 334163
Benjamin Abugri, Responsable de la gestion des connaissances et de la communication ; FARA ; [email protected] ; +233201734038




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