La négociation de partenariats avec les universités Land-grant aux Etats-Unis : un moyen de tirer parti des connaissances scientifiques de pointe pour la mise en œuvre de l’Initiative en faveur des sols en Afrique et de l’AFSH-AP

Par ‘Wole Fatunbi

Du 13 au 15 octobre 2025, les institutions d’innovation et d’éducation pour la recherche agricole en Afrique (AARIEI en anglais), ont, sous la conduite du FARA, organisé une réunion avec des universités Land-grant aux États-Unis en vue de conclure un partenariat visant à appuyer la mise en œuvre de l’Initiative en faveur des sols en Afrique (SIA). L’atelier de trois jours s’est tenu au complexe agronomique de l’université d’État du Kansas, Manhattan, Kansas, États-Unis.

 

Environ 112 universités américaines relèvent du modèle des universités Land-grant et ont évolué au fil des décennies grâce à des technologies de pointe et des connaissances avancées en science dans différents domaines de la gestion des sols et des terres. L’intérêt et les efforts croissants aux fins de la gestion des sols africains pour la productivité et les services écologiques se sont traduits par l’élaboration de l’Initiative en faveur des sols en Afrique (SIA) et le Plan d’action pour les engrais et la santé des sols en Afrique (AFSH-AP).

 

L’AARIEI comprend le FARA, l’AFAAS, le CORAF, l’ASARECA, le CCARDESA, la NASRO et  RUFORUM. Son principal objectif est d’encourager une forte contribution de la science, de la vulgarisation et du capital humain au développement de l’agriculture africaine. Les institutions de l’AARIEI contribuent fortement à la mise en réseau et à la mise en œuvre pratique de tous les cadres et instruments élaborés pour le développement de l’agriculture africaine.

 

Des partenariats solides avec des laboratoires et des instituts de pointe permettront d’obtenir les résultats escomptés de l’AFSH-AP et de la SIA. Apparemment, le cadre nécessite la mise à disposition de technologies éprouvées comme solutions aux problèmes technologiques connus et émergents.  Il est rentable d’encourager les partenariats afin de tirer parti des connaissances et des technologies existantes pour trouver des solutions rapides.  En outre, cela permet d’éviter de « réinventer la roue » dans la recherche de connaissances et de technologies comme solutions aux problèmes.

Lors de la réunion du Kansas, des exposés ont été faits par des organisations africaines telles que le FARA, l’AFAAS, RUFORUM, l’Association Sasakawa pour l’Afrique,  l’AGRA et l’IFDC. D’autres exposés ont été présentés par des universités Land-grant des États-Unis. La réunion prévoit de faire avancer les discussions sur la mise en œuvre d’un projet d’intérêt commun et sur la recherche commune d’un financement pour des programmes sur la santé des sols, la gestion de la production d’engrais et son utilisation pour une agriculture productive et des services écosystémiques.  Le développement du capital humain en matière de santé des sols et les services de vulgarisation sont d’autres domaines d’intérêt commun. Les instruments numériques pour le conseil en santé des sols, qui regroupent des informations concernant les sols, le climat et les données agronomiques, constituaient un sujet d’actualité.

Cette initiative constitue une nouvelle étape dans l’accélération de la mise en œuvre de la SIA et de l’AFSH-AP.

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