Formation d’une nouvelle génération de gestionnaires des connaissances

Par Charles Yoronimu Masereka (YPARD Ouganda)

 

Le savoir est une condition préalable fondamentale au succès du secteur agricole. L’Oxford English Dictionary définit le savoir comme étant « un ensemble de faits, d’informations et d’aptitudes acquises par l’étude ou l’expérience, la compréhension théorique ou pratique d’un sujet ».

Il est plus facile de s’atteler à une tâche si l’on est bien informé. Lorsque l’on dispose de données sur une activité, le succès est assuré. L’efficacité de la connaissance dépend de sa bonne gestion.  Même si les gens ont les connaissances nécessaires, si ces dernières ne sont pas bien gérées, il y aura probablement beaucoup d’informations erronées et d’échecs.

Le Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA) a, en collaboration avec les organisations partenaires du PDDAA-XP4 (AFAASASARECACCARDESA et  CORAF) et le  YPARD, lancé ce mois-ci le Challenge dédié à la gestion des connaissances en vue du développement agricole (KM4AgD)  pour renforcer les capacités appropriées, créer des communautés de pratique pour la gestion des connaissances et l’intelligence artificielle et renforcer les mécanismes d’acquisition de connaissances en vue d’accélérer la réalisation des objectifs de la Déclaration de Malabo sur le PDDAA d’ici 2025 et les ODD d’ici 2030. La formation est animée par des experts du Partenariat sur les connaissances pour le développement (K4DP).

 

La participation à cette réunion a été pour moi une étape importante dans ma contribution au développement et à l’avancement du secteur agricole en Ouganda et dans l’ensemble de l’Afrique.  Nous, les jeunes, devons contribuer au développement des systèmes alimentaires mondiaux. Nous sommes avec les participants venus d’environ 20 pays du continent la prochaine génération de gestionnaires des connaissances.

Les présentations lancées le 8 septembre 2021 se sont révélées vraiment essentielles et nous permettront d’améliorer nos connaissances. On peut citer notamment les présentations sur le « dernier kilomètre » qui permettent de s’assurer que les connaissances sont partagées avec les bénéficiaires ultimes, de surveiller l’utilisation des connaissances acquises et de s’assurer que les résultats obtenus grâce aux nouvelles connaissances acquises sont viables et extrêmement utiles aux bénéficiaires.   Il y a également lieu de mentionner les discussions portant sur la « communauté de pratique » qui mettent en lumière la nécessité de la collaboration, du travail d’équipe et d’un objectif commun pour aider à résoudre un problème déjà existant. Ces discussions sont un outil précieux pour la croissance et le développement.  Une communauté au sein de laquelle les gens collaborent se développe et progresse vers la réalisation des objectifs fixés.

 

Au mois de décembre, une conférence hybride sur la gestion des connaissances en agriculture en Afrique au cours de laquelle les participants recevront des certificats clôturera le Challenge.

Je me félicite de l’opportunité qui m’a été offerte de participer à la première édition du Challenge dédié à la gestion des connaissances en vue du développement agricole. Je suis convaincu qu’à la fin de la réunion, je serai un meilleur champion du savoir pour favoriser la croissance et le développement du secteur agricole et améliorer les chaînes de valeur et systèmes alimentaires mondiaux.

Charles Yoronimu Masereka (YPARD Ouganda)

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