Par Daniel Abugre Anyorigya (CitiNewsRoom)
Le Conseil des entreprises africaines (AfBC) de l’Union africaine et le Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA) ont signé un protocole d’accord dans le but de stimuler l’agrobusiness en Afrique.
Ce partenariat a été annoncé lors de la 8e édition de la Semaine africaine des sciences agricoles tenue à Durban, en Afrique du Sud.
Le Dr Amany Asfour, Présidente du Conseil des entreprises africaines de l’Union africaine, a, dans son allocution, expliqué que le partenariat visait à renforcer les capacités des acteurs de la filière agricole par le biais de la technologie et en facilitant l’accès au financement.
« Le secteur privé investit dans les PME, les femmes et les jeunes, les petits exploitants agricoles, les coopératives, les jeunes entrepreneurs, etc. et il nous revient de trouver des moyens de renforcer leurs capacités », a-t-elle ajouté.
Pour ce faire, le FARA joue un rôle dans l’exploitation de la science et de la technologie en vue d’accélérer la croissance de l’agriculture et de l’agro-industrie en fournissant « des connaissances et des innovations scientifiques et en dispensant une formation à nos agriculteurs » a-t-elle indiqué.
- Anselme Vodounhessi, spécialiste en chef du suivi et de l’évaluation au FARA, a expliqué que le FARA se concentrera sur « l’assistance technique (en fournissant des intrants, une formation, etc. aux agriculteurs) et l’AfBC se penchera sur la facilitation des investissements en reliant le secteur privé aux parties prenantes de l’agrobusiness ».
- Voudouhessi, qui est également coordinateur du PAAC, a expliqué que lorsque le secteur privé souhaite construire une usine de transformation pour produire du jus de mangue mais ne parvient pas à obtenir des mangues, il lui est difficile de croître ».
« Nous allons donc créer un environnement favorable (pour les PME, les agriculteurs, etc.) qui leur permettra de produire des aliments de qualité. L’environnement favorable renvoie à la technologie et à l’accès au financement » a-t-il ajouté.
Le Dr Asfour a en outre demandé aux gouvernements africains de respecter leur engagement « à consacrer au moins 1 % de leur PIB aux technologies scientifiques et de recherche ». Elle les a également invités à devenir auto-suffisants sur le plan alimentaire et nutritionnel.
L’AfBC est une institution indépendante de l’Union africaine dédiée au secteur privé et à l’intégration de l’Accord de libre-échange continental africain (ZLECAf).
Le partenariat entre l’AfBC et le FARA marque une étape importante dans la lutte contre la faim et la pauvreté car les deux organisations peuvent contribuer au développement d’un secteur agricole africain plus durable et résilient.




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